There must be some way out of here

  • Lab
  • Production year 2019
  • Production format 35 mm
  • Screening format 35 mm
  • Duration 35′
  • There must be some way out of here

  • a Performance
  • by Georgy Bagdasarov, Alexandra Moralesova
  • Description (english)

    Baroque drama casting forest as an impenetrable accumulation of sticky-fingered branches, uncanny textures and shadowy and toothy beings, an inhuman place just about to be invented as a piece of landscape. Hostile nature perforated by the light of reason. Reflections of the light while crossing dark forests of the enlightened self and and at the same time seeking the way out of there, out of the self.
    The human vision, one of the five senses, is situated in his physical body but leads the human outside his body and connects him with the outer world. Seeing moving images as well as hearing a melody is a coincidence of the physiological and mental abilities. The moving image is a construct that calls to be deconstructed and reconstructed again, if for nothing else then for the pleasure it provides. The Victorian philosophical toys (thaumatrope, phenakistiscope etc.) conserved exactly these two proprieties – such a pleasant toy analyzed the visual effect but hasn’t erase it.
    The systematic deconstruction and classification of our mysterious world was one of the main concerns of the Enlightenment project. The thinking of this period boldly formed the European culture and is tangible till nowadays. The metaphor of the light as the intellect and the reason armed European people with the feeling of predominance. The concept of the white as innocence and superiority destroyed several cultures and the heterogeneity. This calling leads us to the dark side of the Enlightenment and maybe till the contemporary crisis of post-colonial and soon post-digital world.

  • Description (french)

    Drame baroque qui présente la forêt comme une accumulation impénétrable de branches aux doigts importunes, de textures inquiétantes et d’êtres menaçants et aux grandes dents, un lieu inhumain sur le point d’être inventé en tant que paysage. Nature hostile perforée par la lumière de la raison. Reflets de la lumière qui traversent les forêts sombres du moi éclairé et qui cherchent en même temps le moyen de sortir de là, de sortir du soi.
    La vision humaine, l’un des cinq sens, est située dans le corps physique mais conduit l’homme en dehors de son corps et le relie au monde extérieur. Voir des images en mouvement et entendre une mélodie est une coïncidence des capacités physiologiques et mentales. L’image en mouvement est une construction qui appelle à être déconstruite et reconstruite, ne serait-ce que pour le plaisir qu’elle procure. Les jouets philosophiques victoriens (thaumatrope, phénakistiscope, etc.) conservaient exactement ces deux propriétés – un jouet aussi plaisant analysait l’effet visuel mais ne l’effaçait pas.
    La déconstruction et la classification systématiques de notre monde mystérieux étaient l’une des principales préoccupations du projet des Lumières. La pensée de cette période a audacieusement formé la culture européenne et reste tangible jusqu’à aujourd’hui. La métaphore de la lumière, qui représente l’intellect et la raison, a donné aux Européens un sentiment de prédominance. Le concept du blanc comme innocence et supériorité a détruit plusieurs cultures et l’hétérogénéité. Cet appel nous conduit vers le côté obscur des Lumières et peut-être jusqu’à la crise contemporaine du monde post-colonial et bientôt post-numérique.

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